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28/04/2015

Regrets éternels (?)

Je regrette d'avoir mal travaillé à l'école/je regrette de ne plus entendre les cloches de mon clocher rythmant le temps/je regrette d'être inapte à maintenir l'ordre autour de moi/je regrette de savoir si peu de choses sur le monde/je regrette d'être timide, pas audacieuse/je regrette d'avoir une fois mal voté/je regrette de ne pas avoir la main verte. Mais les regrets ne changent rien, mes inaptitudes sont là et gênent ma marche et je dois faire avec ce que je suis : pas meilleure que d'autres mais pas pire sans doute. Les regrets comme les plaques mortuaires sur les tombes '"regretté des siens" ne servent à rien. Il faudrait y penser plus souvent, et vivre le présent comme il vient. 

27/04/2015

Écrire

Mes écrits sont sans prétentions, notes du jour et considérations plus ou moins bien fondées sur le temps qui passe, mais ils ne tombent pas tout à fait dans le silence du vaste monde, et il m'arrive de recevoir quelques volées de bois vert. Écrire ne donne pas le droit à l'erreur. Il faut trouver les mots justes pour exprimer un ressenti, une pensée à peine née, un espoir, une jouissance. Quelquefois les mots ne sont pas justes. Le texte se met à boiter, à dériver et même agace. Tant pis. Je préfère dire mal que ne pas dire, mais je sais que je ne devrais pas. Je devrais être plus consciencieuse. 

22/04/2015

Petite philosophie de rien...

Ce qui a été n'est plus, et ne sera plus jamais. Inutile de se plaindre; l'enfance et la jeunesse sont tombés en poussière, et c'est cette odeur de poussière qui gêne la respiration et même fait tousser. L'odeur de la poussière de l'enfance est pourtant ténue, si lointaine...

21/04/2015

Printemps

Après 8 jours d'absence, le jardin est transformé. Tout a poussé, l'herbe prenant le pas sur tout le reste. Tout de même, de joyeuses découvertes : la rhubarbe, que je croyais perdue, renaît, comme la pivoine, laquelle pourtant ne fera pas encore de fleurs cette année. Les phloxs pointent leurs feuilles, à côté de ce pauvre petit rosier mal placé qui attend son emplacement définitif. Je pourrais énumérer la longue liste de cette formidable poussée de vie, mais ce serait fastidieux à lire. Mes yeux ne se lassent pas, de retrouver ici un lupin, là le muguet qui sera fleuri pour le 1er mai, ailleurs des feuilles d'agapanthe dont pourtant je n'espérais plus rien. Surprenante nature, si généreuse, qui semble ne pas m'en vouloir de mes gestes hasardeux et de mes erreurs multiples. Je peux dire que je n'ai pas la main verte. Mais la nature, elle, rattrape (un peu) mes maladresses, et je ressens une sorte de reconnaissance pour cette vitalité. Il me semble qu'elle se transmet jusqu'au bout de mes doigts qui vont s'affairer ce matin à greliner, désherber, repiquer... Il y a quelques semaines ce jardin semblait à bout de souffle, et ce matin je crois à son renouveau. Que de plaisirs à venir !