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30/08/2012

Mur

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29/08/2012

Ouf !

Enfin Août tire à sa fin, et avec lui l'été, les vacances, la chaleur. L'automne s'annonce  avec sa douceur. Déjà les premières feuilles jaunies tombent, déjà les jours raccourcissent... Après les ardeurs de l'été, une saison nouvelle commence, sans excès. L'automne ne déçoit jamais nos attentes. Il y aura les dernières (quoique encore hypothétiques) récoltes au jardin, l'été indien, les promenades dans les bois ou chaque pas fait craquer les feuilles mortes, la cueillette des pommes, et la couleur des arbres, surprenante.

28/08/2012

Humeur

Il y a des personnes dont l'humeur pourrait se mesurer (s'évaluer) à leur capacité (ou leur envie) de cuisiner. J'en fais partie. Qui sont aussi capables d'apaiser les petits conflits du quotidien en préparant pour les énervés de quoi alléger leur énervement. Ces façons de faire, en fait, ne résolvent rien, et même tout le monde s'impatiente à devoir se rassembler autour de la table commune, parce que se préoccuper de nourriture n'est pas leur souci du moment. Mais qu'ont donc les mères, surtout les vieilles mères, à tout mélanger, le bien-être de l'estomac et les histoires indéchiffrables des familles ? Mais préparer un bon repas quand tout semble aller mal leur permet de se retrancher dans des occupations familières, réconfortantes, et dont le bien-fondé, pour elles, ne se discute pas. La cuisine les protège, envers et contre tout. Naïves et confiantes, les vieilles mères, jusqu'à l'absurde.

27/08/2012

Le matin... (suite)

La meilleure heure du jour, celle où tôt le matin, on se remet d'aplomb après les affres de la nuit. Le soleil levant éclaire la cime des grands arbres, les merles goulus s'agitent dans le prunier et volent tous les fruits, les uns après les autres, sans laisser de traces de leur forfait. Au chaud sous ma couverture, je lis, j'écris, j'oublie que la nuit a été difficile, peuplée de soucis illusoires ou réels mais grossis par l'obscurité et le silence. Je réfléchis à ce que j'ai à faire, la vie s'organise, plus légère que ce que mon état d'esprit au réveil pouvait le laisser craindre. Faire confiance au jour nouveau. Il sera bien temps de se désoler, plus tard, après les échecs de la journée. Je laisse flotter mon esprit, à la rencontre d'idées qui m'aideront à surmonter le vague à l'âme qui toujours m'envahit après une mauvaise nuit. Dans le calme de la maison, je jouis, le mot n'est pas trop fort, de la conscience d'être à ma place, tellement chanceuse de pouvoir me consacrer à ce que j'aime.