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15/11/2011

Cosa mentale

L'écriture est "cosa mentale" comme le disait de la peinture Leonard de Vinci. Mais je sais aussi qu'elle est chose bien matérielle, et que privée de mes outils favoris, de mon lieu préféré, je frôle la panne sèche. Je la frôle seulement.

14/11/2011

Fleurs (10)

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13/11/2011

Ratages

J'ai raté : la musique de mon temps. L'apprentissage des langues étrangères. Le culte du corps et de la beauté. Le latin, la mythologie et même la religion. Et aussi les relations sociales, savoir se pousser du coude pour prendre plus de place, même si c'est celle d'un autre. Je suis passée à côté de la culture, et même de la littérature Je n'ai fait qu'effleurer le grand continent des lettres. Je cabote le long de ses côtes, je grappille quelques miettes, je me nourris, de loin, du spectacle quelles offrent, les lettres. Je cache du mieux que je peux mes incompétences et ignorances multiples. Et je ne cherche même plus à étaler mes rares compétences. Ce n'est plus l'heure ? Peut-être. Je devine que le terreau dont je me nourris peut se dessécher si je n'y prends garde. Voilà, pour ne pas sombrer dans la déréliction, il faut s'occuper de soi, au propre comme au figuré. Trouver son axe personnel de développement encore possible. Mes ratages successifs ne peuvent se réparer. C'est ainsi. Je ne pourrai pas en éviter d'autres, car l'habitude de la réussite n'est pas inscrite dans mes gènes. Mais... si maigrelet que soit mon capital (de savoir, d'estime de soi, de compétences), j'avance, je vis, j'espère, je doute. Je me dis que je dois perdre l'habitude de mesurer ce que je suis à une aune qui n'est pas la mienne. J'ai raté beaucoup de choses essentielles, c'est certain, qu'au moins je ne me rate pas moi-même. Bon programme pour ce qu'il me reste à vivre. Un peu flou, peut-être... Disons qu'il s'agit plutôt d'une atmosphère, ou d'une lumière, douce et enveloppante, dans laquelle je me baigne, avec bonheur.    

12/11/2011

Coupelle à dessert

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Une série de petites coupes, destinées à servir les desserts. Mais était-ce trop cher, trop fragile ? L'expérience n'a pas duré. Il reste quelques unes de ces coupelles, qui témoignent des désirs d'originalité de ma mère. Je suis la seule à les trouver belles. Peut-être simplement parce que je les ai toujours vues dans l'affreux buffet Renaissance espagnole, où elles encombraient une étagère. Je n'ose pas les utiliser, d'autant que leur taille convient à un dessert pour anorexique, ce que nous ne sommes pas, surtout en matière de dessert.