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20/12/2012

Fenêtre

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18/12/2012

Petite philosophie de rien...

Il y a la décroissance, et le désencombrement, c'est-à-dire une autre manière de gouverner sa vie, ou de tenter de le faire. Ce n'est pas la meilleure période de l'année pour en parler, alors que nous croulons sous les possibilités de cadeaux et de victuailles. Il y a du trop, partout. Au fond de moi, toujours une petite voix tremblotante me rappelle une histoire d'étable, de dénuement extrême. C'est sûr, quelque chose a foiré, mais quoi ? Et quand ?

17/12/2012

Les objets

J'entends un designer connu dire qu'il n'aime pas les objets. Il n'explique pas pourquoi, ou alors je n'ai pas écouté. Il a un discours provocateur et n'est pas gêné par ses contradictions. Il cause, tellement bien que son interlocuteur perd le fil, et se laisse noyer dans ce flot de paroles habiles. Ainsi va le monde : savoir parler donne du pouvoir. Nous sommes si nombreux à ne pas le reconnaître. Si nombreux faciles à berner. Ne pas écouter les flambeurs de paroles. Garder les mains dans la terre, la glaise, la farine, le cambouis, que sais-je ? et faire, sans paroles, ce que l'on a à faire. Seuls à pouvoir le faire. Notre bien propre, inaliénable en somme. Car personne ne peut nous enlever ce plaisir du faire, pour un résultat que nous sommes seuls à prévoir, ou espérer. Les plus belles mains sont celles qui, frémissantes de bonheur, s'activent, sans cesse.

16/12/2012

Lire ou relire, Roger Grenier

Un peu d'ennui, de vague à l'âme, d'inappétence pour le quotidien ? Lire, ou relire Regardez la neige qui tombe, impressions de Tchékhov" (Folio), de Roger Grenier. J'ai l'impression, moi, que Roger Grenier est un homme bon, qui nous fait partager le meilleur de Tchékhov, gloire des lettres russes mais très méconnu. Je relis, à intervalles éloignés, cet essai qui n'est ni une biographie (quoique !), ni un essai critique de cette oeuvre abondante. Mais dépaysement garanti. Une plongée dans la Russie du 19° siècle, les admirations, les amours, les haines des écrivains entre eux. Avec en prime des détails du quotidien (mention pour les chiens qui s'appellent Bromure et Quinine : "quels braves gens les chiens !" disait Tchékhov). Des anecdotes, nombreuses, jamais inutiles, même si secondaires. Et surtout ce livre donne envie de lire Tchékhov, ce qui est l'essentiel.

Un détail pour la route : j'ai vu dans une bibliothèque publique la fiche d'un livre de Tchékhov, dont seules la première et la dernière lettre de ce nom étaient à la bonne place, les autres lettres étant mélangées dans un parfait désordre, formant un nom nouveau. Mais miracle de la lecture rapide, la fiche était intercalée à sa place dans l'immense tiroir métallique du fichier. Gloire aux bibliothécaires !