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09/12/2012

Andersen de mon enfance

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De ce recueil des contes d'Andersen, je me souviens de toutes les images. Mais pas vraiment des histoires, au point de penser aujourd'hui que j'ai regardé le livre avant de savoir lire, et que sans doute je n'ai jamais lu ces contes, mais peut-être me les a-t-on lus quand même ? Les images seules ont imprégné mon esprit, et aucune autre édition d'Andersen ne peut me procurer la même émotion.

 

08/12/2012

Privilège

J'ai eu, il y a longtemps, il me semble que cela fait au moins un siècle !, le privilège de tenir dans mes mains des dessins de Poussin, de Watteau ou de Redon. C'était au temps où je faisais des études, qui m'on été fort peu utiles... Mais l'émotion ressentie alors, à manipuler des dessins, est toujours présente en moi. Et pourquoi donc ce matin au réveil, je pense brusquement à ces lavis, à ces sanguines ? Et à ce que j'ai ressenti à ce moment. La conservatrice du cabinet des dessins n'était pas chipoteuse, ni anxieuse, ou en tout cas ne faisait pas ressentir son anxiété, de voir des mains maladroites manipuler les chefs-d'œuvre dont elle avait la garde. Seule consigne : on ne pouvait prendre des notes qu'avec un crayon à papier. Les stylos étaient bannis. Maigre marque de prudence, mais assez efficace, car ce léger interdit nous signifiait qu'en effet, ce que nous avions dans les mains était bien plus que des lavis ou des sanguines. Ces pièces étaient l'histoire de l'art, pas moins. Je n'ai jamais relu mes notes, sans doute insignifiantes, mais est-ce par fidélité à ces moments si intenses ?, je ne les ai jamais jetées.

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06/12/2012

Entendues, volées, petites phrases

La décroissance doit être positive

Supporter le poids de ses proches comme des censeurs est épouvantable

05/12/2012

Froid

Déjà le froid de la nuit givre les voitures. Certaines pièces de la maison sont glaciales le matin. On commence à proposer graines et graisses aux oiseaux, invisibles pour le moment, mais que les mangeoires garnies feront revenir. Les oiseaux ont une vue stupéfiante. Et comment font-ils pour savoir que la boule enfermée dans un filet vert est comestible et destinée aux mésanges ? Des chapardeurs profitent des graines tombées sur le sol, se disputant la moindre miette. Le pépiement de la vie continue, malgré le froid, un peu ralenti, à peine ralenti.