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21/01/2013

Petite philosophie de rien...

Le pire et le meilleur se côtoient dans la vie. Selon l'humeur, la course du soleil et la vitesse du vent (c'est-à-dire on ne sait pas pourquoi), on verra davantage l'un ou l'autre. Je préfère, parce que c'est dans ma nature, voir le verre à demi plein, même si celui que je bois est à demi vide... Les équations de la vie, mal posées, n'ont pas de solution.

20/01/2013

Neige

Moments de bonheur intense lorsque, immobile derrière la porte-fenêtre du salon, je fixais les flocons jusqu'à en être à demi-inconsciente. C'était une hypnose, que seule l'enfance peut éprouver, lorsque l'arrivée de la neige est encore vécue comme un événement joyeux. La transformation du paysage était magique. Impression forte, que la neige d'aujourd'hui réveille dans ma mémoire, mais ne remplace pas. La vraie joie de la neige, c'est celle d'autrefois, lorsque, enfant, je laissais fondre dans la bouche les flocons épais attrapés du bout de la langue. Sensation froide, saveur inexistante. La mémoire conserve tout, le crissement des pas dans cette blancheur épaisse, les doigts violacés, les boules de neige, les vêtements mouillés, et cette légère et agréable sueur produite par l'animation des jeux, malgré le froid.

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19/01/2013

Renoncement...

Le renoncement joyeux, sage philosophie à laquelle l'âge nous contraint, n'empêche pas les regrets. On renonce parce que l'on ne peut pas faire autrement. Le "joyeux" vient en sus, imposé, si l'on peut dire, par les circonstances. Autant être dans la bonne humeur que dans le larmoyant. Mais les regrets... Qu'ils pèsent lourd ! Il y a un inéluctable de la vie difficile à encaisser. Ce que l'on a raté, ce que l'on n'a pas eu le temps, ou les moyens de faire, tout ce que l'on a fait de pas bien et qui stagne douloureusement au fond de la conscience. Les regrets, face cachée de chacun, plus ou moins cachée. Ils sont un peu le soubassement de notre personne. Alors les plaintes, les pleurnicheries, les reproches à demi formulés... Des vies entières sombrent dans cette grisaille des regrets. Mais certains choisissent la voie du "renoncement joyeux" qui redynamise ce qu'il nous reste à vivre. Élaguer, maître mot du renoncement. Pourquoi chercher à faire ce que l'on faisait dans la force de l'âge, comme on dit, et que l'on ne fera plus jamais. Il nous reste l'âge, avec lequel il faut composer, ruser, dont il faut se servir aussi. Les acquis de la vie, leçon de choses et de savoir être, donnent une force mentale inouïe. Il suffit de s'arrêter un peu, d'observer ce continuum de la pulsion intérieure. C'est le travail de l'esprit qui nous sauve et nous rend joyeux, dans le renoncement et malgré les regrets.

18/01/2013

Arbres en hiver

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