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28/02/2013

Ombres (11)

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27/02/2013

Les vieillissants

Le tonus des vieillissants est fluctuant. Ça va, ça vient, ils ne savent pas pourquoi. Ou plutôt, si, ils savent : s'ils pensent à leur avenir on ne peut plus incertain, ils vont mal. S'ils sont dans le présent, heureux de pouvoir apprécier les plaisirs courants du quotidien, quels sourires ! Difficile à tenir, le pari de l'optimisme est pourtant le seul qui vaille la peine. Automatiquement, le mot "peine" fait ressurgir une voix entendue dans mon enfance : "à chaque jour suffit sa peine". Inutile d'anticiper, d'en rajouter, le pire (et les vieillissants le savent) étant toujours à venir. Mieux vaut rester dans le présent, et c'est valable pour tout le monde, et savourer ce que la journée offre ou promet. De toute façon, rien ne dure, n'est-ce pas ? Suivre l'exemple des méditants : s'arrêter, ressentir, observer, laisser être. 

26/02/2013

Ratés

Trop de ratés dans ma vie pour ne pas avoir un peu honte. Le saut à l'élastique, la plongée sous-marine (et toutes les pratiques sportives), l'apprentissage des langues, la médaille des familles nombreuses (mais peut-être qu'elle n'existe plus ?), la recherche du temps perdu, la peinture à l'huile (plus facile que la peinture à l'eau ?), manger chinois avec des baguettes, la mycologie... Heureusement, j'ai appris à lire. Cela me suffit et efface ma courte honte.

25/02/2013

La vie, l'écriture

Trouver le ton juste. L'ordonnancement des mots. Le déroulé de la phrase. Tout à apprendre, sans cesse. Rien ne coule de source. Aller chercher loin, très loin dans les tréfonds d'un cerveau anémié, la forme idéale. Croire que, malgré les déceptions innombrables les 10, 20 ou 30 lignes quotidiennes finiront par faire sens. Ne pas y croire tout à fait, mais tout de même un peu. Assez pour poursuivre. Les sédiments de la vie s'accumulent à notre insu. Ce matelas moelleux absorbe nos chutes, encoconne nos peurs. Avoir si souvent rencontré la maladie et la mort les rend quasi familières, même si pas moins terrifiantes. Il y a des pensées qui ne nous quittent jamais, que l'on voudrait repousser de toutes nos forces, mais ressurgissantes comme les maladies chroniques, la dengue ou le paludisme. Jouer des coudes dans cet entrelacs de nos peurs, pour dégager l'espace nécessaire à la respiration. Juste cela : pouvoir respirer et se refaire, à chaque instant. Finalement, la vie n'est qu'une histoire de reconstruction, en permanence. Reconstruction et transformation. Comme ces modestes lignes quasi quotidiennes.