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24/04/2014

Printemps (suite)

Tant de splendeurs, ça ne peut pas durer ! Arbres de Judée, lilas blancs ou violets, glycines et seringas odorants... Ces beautés vont bientôt s'éteindre, relayées un moment par les rosiers encore en boutons. Le printemps est éphémère, et le sachant, les contemplatifs que nous sommes n'en sont que plus sensibles à ses couleurs. Se réjouir des changements spectaculaires de la nature est d'une grande banalité. Mais on ne se lasse pas de ce que la nature trop souvent capricieuse nous donne à voir. Nous offre. Il faut savoir apprécier la générosité quand elle est là.

22/04/2014

Ombres (22)

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20/04/2014

Peli

C'était un vieil homme qui descendait une fois par semaine au chef-lieu. Un vieil homme robuste, qui marchait allègrement au début de son trajet, et d'un pas plus incertain après avoir franchi le seuil de la dizaine de troquet de la vallée. Plus tard, au retour, il titubait, mais pour autant que je sache, il n'a jamais roulé dans le fossé, ivre mort. On l'appelait "Peli" à cause de sa barbe blanche jaunie par la nicotine et autres saletés. Barbe, moustache, cheveux hirsutes, toute sa tête n'était que poils, sans doute puants, mais je ne l'ai jamais approché de près. Il faisait peur aux enfants, sans raison, mais il ne faisait rien pour amadouer son monde... La route était fatigante, plus de 30 km dans la journée, et les petits blancs des bistrots n'étaient pas de trop pour lui donner du courage. Où aurait-il trouvé le soutien dont il avait besoin, vieil homme taciturne, silhouette dont je croyais, enfant, qu'elle était éternelle et qui pourtant un jour a disparu ? Je ne sais rien de Peli, de son histoire, je ne connais même pas son nom, ni la date de sa mort. Je ne connais de Peli que sa marche sur la route, le bâton à la main, la musette sur le ventre. Mais il survit, un peu, dans ma mémoire.

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18/04/2014

Entendues, volées, petites phrases...

Le péril chemine avec le progrès

Le bien-être ne se mesure pas, il se vit