24/01/2013
Entendues, volées, petites phrases
Quelqu'un qui est champion du monde de ce qu'il peut
On ne peut déchiffrer un destin
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21/01/2013
Petite philosophie de rien...
Le pire et le meilleur se côtoient dans la vie. Selon l'humeur, la course du soleil et la vitesse du vent (c'est-à-dire on ne sait pas pourquoi), on verra davantage l'un ou l'autre. Je préfère, parce que c'est dans ma nature, voir le verre à demi plein, même si celui que je bois est à demi vide... Les équations de la vie, mal posées, n'ont pas de solution.
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19/01/2013
Renoncement...
Le renoncement joyeux, sage philosophie à laquelle l'âge nous contraint, n'empêche pas les regrets. On renonce parce que l'on ne peut pas faire autrement. Le "joyeux" vient en sus, imposé, si l'on peut dire, par les circonstances. Autant être dans la bonne humeur que dans le larmoyant. Mais les regrets... Qu'ils pèsent lourd ! Il y a un inéluctable de la vie difficile à encaisser. Ce que l'on a raté, ce que l'on n'a pas eu le temps, ou les moyens de faire, tout ce que l'on a fait de pas bien et qui stagne douloureusement au fond de la conscience. Les regrets, face cachée de chacun, plus ou moins cachée. Ils sont un peu le soubassement de notre personne. Alors les plaintes, les pleurnicheries, les reproches à demi formulés... Des vies entières sombrent dans cette grisaille des regrets. Mais certains choisissent la voie du "renoncement joyeux" qui redynamise ce qu'il nous reste à vivre. Élaguer, maître mot du renoncement. Pourquoi chercher à faire ce que l'on faisait dans la force de l'âge, comme on dit, et que l'on ne fera plus jamais. Il nous reste l'âge, avec lequel il faut composer, ruser, dont il faut se servir aussi. Les acquis de la vie, leçon de choses et de savoir être, donnent une force mentale inouïe. Il suffit de s'arrêter un peu, d'observer ce continuum de la pulsion intérieure. C'est le travail de l'esprit qui nous sauve et nous rend joyeux, dans le renoncement et malgré les regrets.
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17/01/2013
La tête sèche
Avoir la tête sèche, dès le réveil. Se dire que rien ne vaut la peine. Inutile de faire semblant, de s'activer, de harceler ses proches. Ce qui va mal ne peut être réparé (qui en aurait le pouvoir, cela vient de si loin !) et ce qui va bien n'a qu'une épaisseur quasi symbolique. Gestes maladroits après ce réveil poussif. Un bol cassé ? Tiens donc ! Est-ce un signal ? La cuillère tombe à son tour. Pitié pour la théière, mains énervées et cerveau en gouttière... Cette déroute du petit matin n'est pas une nouveauté. Tant de journées commencent dans cet apparent désordre ! C'est à cause de la nuit qui n'en finit pas. Tout à l'heure, la lumière du jour, le soleil peut-être, mettra des couleurs sur nos joues, et noiera nos chagrins, au moins pour quelques heures.
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