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17/03/2013

Peurs

Vivre avec ses peurs, et les apprécier pour ce qu'elles sont. Ne pas noircir le tableau. De toute façon, on appréhende toujours quelque chose, même si, vu de l'extérieur, ce n'est pas justifié. Mais les peurs, les angoisses remontent à si loin, sont si bien ancrées en nous que l'on ne peut même pas imaginer vivre sans. Chercher l'origine, si on peut, mais ne pas se culpabiliser de ne pas trouver. Ce serait ajouter de la souffrance à la souffrance, et franchement, ce n'est pas nécessaire.

14/03/2013

Transmission

La fugacité de l'existence est angoissante, dit une voix à la radio. D'où la nécessité, ajoute la voix, de laisser des traces. Les grands disparus récents (Pontalis, Hessel, Bauchau, M-Cl Alain...) en ont laissées de profondes. Mais les autres, nous les sans voix, les anonymes, que faisons nous pour contrer cette fugacité de l'existence ? Tout le monde a sans doute quelque chose à transmettre, mais comment ? Réveiller l'esprit créateur qui sommeille en nous pour inventer notre propre façon de laisser des traces, légères, mais modestement nôtres. On peut au moins essayer...

13/03/2013

La cambrousse

Vivre dans la cambrousse, par choix, dit-elle. Sans magasins, sans embouteillages, loin des foules. Il y en a qui ne supportent pas, que l'idée d'être loin de tout rendent fous. Mais d'autres au contraire (celle qui me parle, par exemple) s'apaisent de vivre dans le calme, de regarder le passage des saisons, les vols d'oiseaux, la silhouette d'un chevreuil au bout du chemin. Doux compagnonnage qui vaut largement la fréquentation des zones commerciales et la promiscuité des foules. Mais même l'ermite le plus endurci a besoin des boutiques, des garagistes, des dentistes et tout et tout. La perfection n'existe pas, il faut toujours composer.

11/03/2013

Entendues, volées, petites phrases

La catastrophe est un arbre qui pousse

Là où l'on a les pieds, on a la tête