23/03/2012
Entendues, volées, petites phrases
On va tous mourir, pourquoi se précipiter ?
Des fois, peut-être pas...
07:25 Publié dans Chronique sans faits divers | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
19/03/2012
Lire aujourd'hui
La lecture est entrée dans une ère technique. L'alphabet et le papier ne suffisent plus, c'était un bagage un peu maigre. Il faut des machines, des logiciels, des savoir-faire, un peu (beaucoup ?) d'entregent, et du temps pour gérer tout ça. On avance, on avance...
06:33 Publié dans Chronique sans faits divers | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
18/03/2012
Dualité
Il est grand, très grand. Talons hauts, jambes fuselées, gainées dans un collant au gris très doux. Il porte une mini-jupe, un pull bien accroché aux épaules, au tombé parfait. Tout là-haut, une tête d'homme mûr, cheveux gris légèrement bouclés. C'est un homme distingué, qui porte une jupe et des talons hauts. Je n'ai aucun mot pour désigner ce qu'il est. Il est double, affirmant sa dualité, sans chichis ni maquillage. Il traverse la foule, sans un regard pour les autres, qui, eux, n'ont de regards que pour lui. Pour elle.
07:11 Publié dans Chronique sans faits divers | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
16/03/2012
Rêves
Au fond de nous, des rêves éteints. Au fond de chacun de nous, des rêves éteints. Que nous ne savons même pas. Mais quelquefois, un souffle les ranime, et nous nous souvenons de ce que nous aurions souhaité être, ou faire. Rêves lointains, espoirs déçus, laminés par la vie. Par la puissance du galop de la vie. Nous ne maîtrisons rien, ou si peu. Nous composons avec ça, nous nous emparons des restes, reconstruisons secrètement une armature possible à nos vies chancelantes. Silence. Silence ! Ce dont nous nous emparons pour rester debout est certainement peu, mais c'est considérable. Personne ne peut soupçonner l'énergie qu'il nous faut déployer pour être là, encore là, malgré tout. Et si un jour un de nos rêves ressurgit, nous aurons la force de l'accueillir, sans reproches ni regrets. Il y a toujours des rêves que nous pouvons réanimer, intacts, puissants, de quoi changer, au moins un peu, notre vie.
06:36 Publié dans Chronique sans faits divers | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer