04/03/2012
L'air est si doux...
La douceur de l'air arrive comme un cadeau. Après les grands froids, c'est une surprise de voir la lumière nouvelle, les chants d'oiseaux, l'amorce d'un printemps auquel on ne pouvait plus croire. Passer du temps à observer l'évolution des plantes, les bourgeons encore timides, à respirer l'odeur d'humus. Les joies du printemps ne sont pas encore là, mais maintenant, on ne peut en douter, il va arriver bientôt. Les jonquilles avaient démarré trop tôt, leurs belles feuilles longues et vertes sont brûlées par le gel, mais les fleurs vont néanmoins apparaître, comme toujours. Dans quelques jours, le forsythia va faire éclater tout le jaune dont il est capable. Les pâquerettes devancent tout le monde, sans attendre le signal de départ. Des déconvenues sont à prévoir : l'hiver a été rude, nombre de plantes auront gelé, c'est presque certain. Nous brûlons d'impatience, comme des enfants à la recherche des oeufs de Pâques. Mais il faut attendre. Pour le moment, les plantes se débrouillent toutes seules, heureusement.
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03/03/2012
Les plaintes
Vociférations. Murmures. Chuchotis. Clameurs. Voix venues de partout, pour dire le chagrin d'exister, et celui de disparaître un jour.
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02/03/2012
Entendues, volées, petites phrases
Aussitôt ravalé que sorti
La névrose vous tient toujours compagnie
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26/02/2012
Vivre
Ma langue est approximative, mes idées bien mal arrêtées, quant à mes actes, n'en parlons pas, quasiment rien. Pourtant j'avance dans la journée, mal arrimée à ce qui me tient lieu de rambarde, garde-fou, protection illusoire contre les flèches et assauts du sort, vous savez bien, les coups du sort. Dont on sort, justement, en esquivant plus ou moins adroitement les coups, flèches et assauts. Il n'y a pas de sort qui tienne, nom d'un chien !, il me faudra bien en venir à bout (du sort, de la journée, des flèches, des mots mal venus) et tricoter maille à maille le tissu brillant de toutes mes ambitions et espoirs, dont les accrocs mal ravaudés témoignent de la difficulté de l'entreprise.
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