21/12/2014
Humeur
Les marronniers sont au mieux de leur forme (d'hiver, tout de même !) : chocolats, chapons, saumons, huîtres... Tout les jours on nous serine les méfaits de l'industrie agro-alimentaire et ses dérapages incontrôlables. Les crevettes de Malaisie, pouah !, le saumon de Norvège, alourdi de multiples métaux..., l'huile de palme dans le chocolat, le chapon émasculé etc... etc... Sans doute. Mais on peut aussi décider de faire maigre, pourquoi pas ! et choisir le contenu de nos assiettes. Déjà bien quand elles sont garnies, non ? Alors, les marronniers, au placard !
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18/12/2014
Humeur
Lire un livre mal traduit est pénible. À quoi reconnaît-on une traduction défectueuse ? À des formes syntaxiques hasardeuses, à des mots manifestement inappropriés, à l'absence de fluidité. Tout est un peu chaotique. Ça agace. La qualité de la lecture s'en ressent. Négligence étonnante des éditeurs, contre laquelle on reste sans recours.
09:55 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
17/12/2014
Les souvenirs
Les souvenirs, faute de mieux. On dira, après, il, ou elle, aimait ceci ou cela. La cuisine, le ménage, la littérature médiévale ou le tricot. Il ne restera de lui, d'elle, que ces lambeaux qui trottinent dans les mémoires, au moins celles des plus proches. Mais eux aussi, à leur tour, entreront dans le vague des souvenirs, mal partagés, jusqu'à l'oubli. Etc... Etc... C'est ainsi, cela ne vaut même pas la peine d'en parler. Vieillir, c'est ça : se souvenir des générations précédentes, encore vivantes dans nos mémoires, et s'apercevoir que nos descendants n'ont pas la moindre idée de ce passé, pas si lointain pourtant, et même s'en moquent éperdument. Solitude du vieux contraint au silence.
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16/12/2014
La neige
La neige crissait sous les pas. Bruit impossible à oublier. Sortir le soir pour profiter de la lune éclairant un paysage en noir et blanc était un bonheur rarement accordé. La route de Gleyzin, à peine déneigée ou seulement pour le passage d'un véhicule, était une piste de luge idéale. Les vacances de Noël devenaient, grâce à cette piste improvisée, un peu magiques. On montait dans la nuit blanche, vite essoufflés, c'était à qui arriverait le premier au grand virage, point de départ de la descente. Griserie de la vitesse, sans doute très relative, mais suffisante pour créer une impression de puissance. On ne s'en lassait pas, jusqu'à ce que la fatigue nous fasse rentrer, trempés par les chutes, gelés, mais tellement heureux. Plaisirs de peu, de rien, plaisir d'être en vie, de sentir le froid de la neige s'insinuer sous les vêtements vite mouillés, et tant de silence derrière nos rires et nos cris.
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