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27/04/2013

Les disparus

Les disparus hantent le présent. Nous tenons d'eux ce que nous sommes. Taille, yeux, démarche, attitudes... Et même si nous ne les avons pas connus, ces disparus lointains, nous ne pouvons jeter aux orties ces traces d'histoire bien mal partagée et pourtant commune à tous les descendants. Le plus étrange est le mélange de ce que l'on sait et de ce que l'on ne sait pas. Connaissance et ignorance. Les disparus, pâles fantômes dans nos mémoires, sont à tout jamais silencieux. Leurs noms s'effacent des pierres tombales, discrètement, comme ils s'effacent dans le souvenir des vivants. La disparition, au fond, est inéluctable. Mais ma connaissance est plus forte que mon ignorance et mon oubli, même si c'est une connaissance imprécise, lacunaire. La cohorte des disparus, ceux dont je sais les noms, (ceux des 4 ou 5 générations précédentes) m'accompagne. Quelques décennies d'hitoire, une paille dans l'Histoire, mais cette histoire est la mienne. 

26/04/2013

Ombres (14)

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25/04/2013

Désastre ?

Le sentiment (tout intérieur, comme tout sentiment) de désastre est permanent. Comme s'il n'y avait plus d'espoir, où que l'on se tourne. Les pépiements des oiseaux, au petit matin, à peine un chuchotis, semblent indiquer quelque chose, mais quoi ? Ce frêle fond sonore, pas même une musique, rassérène, comme un analgésique éloigne pour un moment la douleur. Chaque soir, la coupe est pleine. La planète entière ne semble avoir de goût que pour la bagarre, la mort, la guerre, la dispute. À cette échelle, pas de petite musique pour calmer les esprits. Mon histoire d'oiseaux gazouilleurs est une affaire individuelle. Eux, les oiseaux, dans les arbres voisins, moi, individu inquiet de la marche du monde, encore au lit, et d'eux à moi, ce pépiement très doux. Je ne sais pas ce que raconte ce pépiement. Mais assurément, il ne s'agit pas de guerre ou de dispute. Simplement une confiance dans la journée qui s'annonce, où eux, les oiseaux, feront ce pour quoi ils ont été créés, voler, chanter, faire leurs nids, couver leurs oeufs etc... Entendre cette leçon et relire "Pourquoi les oiseaux chantent". Pas une mauvaise idée.

24/04/2013

Tout est à faire...

Petit miracle, grande joie... Pourtant la météo n'a rien de miraculeux. Mais pouvoir se réveiller dans la clarté d'un jour prometteur est apprécié comme un miracle. Mentalement, j'organise la journée à venir. En priorité, le travail au jardin, trop délaissé ces derniers temps. Courses indispensables. Rangements, tout aussi indispensables. Faut-il vraiment tout mettre en listes ? Je sais ce que j'ai à faire. Je sais que je ne ferai pas tout, faute de temps, de force et d'intérêt. Je vais privilégier ce qui me plaît le plus. Une liste ne ferait que souligner mes manquements, et me donnerait mauvaise conscience au terme de la journée, alors que j'aurai été si heureuse de mes choix. Nouvelle consigne : ne pas se laisser intimider par les (fausses) contraintes, et profiter des joies du jour.