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13/09/2011

Fleurs (7)

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12/09/2011

Le matin

Une petite heure (à peine) le matin, chaque matin, pour renouer les fils distendus par la nuit. Reprendre pied dans le cours de sa vie. Ramener à la conscience ce qui en fait la trame essentielle. Réviser, en somme, son backgraoud, son petit fonds de commerce personnel.

11/09/2011

Le temps pour soi

Le temps pour soi. On apprend à le prendre quand le temps a failli vous manquer.

10/09/2011

Humeur

Les mauvaises nouvelles tombent, sans cesse. L'une d'elles me met en  colère, encore plus que les autres. Les dirigeants d'un pays voisin, le Royaume Uni, veulent fermer un nombre important de bibliothèques publiques. 10 % de ces établissements vont disparaître, dans un premier temps, au nom bien sûr des équilibres budgétaires. Quand on met en parallèle les coûts de fonctionnement et la rentabilité (mesurée en nombre de visites), il est bien évident que la décision est facile à prendre. Une bibliothèque publique n'est jamais "rentable", elle ne rapporte rien. La lecture publique coûte, ce qu'elle rapporte se mesure autrement : ce sont les seuls équipements de soutien à l'éducation, à l'autoéducation, ouverts à tous. Des équipements de liberté. Des équipements rassurants quand tout s'effondre dans la société avec le chômage, la vie chère, les soins médicaux à l'abandon et l'éducation itou. Mais comment imaginer un instant que ces fermetures vont redresser les finances publiques ? On assiste à un effondrement des services publics de première nécessité, et les plus touchés sont les plus pauvres. Ça se passe aujourd'hui, de l'autre côté de la Manche. Mais demain, où ? Les mauvaises idées se propagent tellement vite ! Déjà nos bibliothèques publiques voient leurs budgets sévèrement rognés. Comme si cela allait réduire les déficits publics, alors que nous avons chaque jour sous les yeux le spectacle navrant de dépenses considérables pour des projets qui enrichissent au premier chef les grands groupes. Comment ne pas penser que ces choix sont avant tout des choix politiques ? Je pense toujours à ces gouffres financiers dont on ne parle plus, le démantèlement de Super phénix, ou le chantier de l'EPR, par exemple. Ça n'a rien à voir, nous dit-on. Que nous soyons pris pour des benêts m'énerve au plus haut point. Nous aurions grand besoin d'être consolés, mais comme l'écrivait Stig Dgerman, "notre besoin de consolation est impossible à rassasier", et les mauvaises nouvelles vont continuer à tomber, et nous accabler...