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22/10/2012

Saisons

L'automne avance doucement. Sur la rivière dont le cours s'est beaucoup chargé en raison des pluies abondantes de ces jours derniers, la brume monte avec le soir. L'eau, sale de boue, coule un peu plus rapidement que d'ordinaire, sa surface lisse marquetée de feuilles mortes. Les pêcheurs habitués de cette berge (si pratique : un chemin de terre assez large pour que les voitures puissent se croiser sans peine), ne sont plus là. Ils ne prennent pas de risques. L'eau peut encore monter... Nous sommes en octobre, c'est un temps de saison. J'ai entendu une dame déclarer, avec un plaisir certain dans la voix, que les pluies d'automne étaient bonnes pour les nappes phréatiques. Ses interlocutrices l'écoutaient bouche béee, elles n'avaient manifestement jamais songé aux nappes phréatiques. La dame expliquait, les autres écoutaient, ou faisaient semblant. Pendant ce temps, l'eau que la terre ne peut absorber (trop de macadam et de béton) continue à couler vers la mer lointaine. Si l'eau avance à X km/h, en sachant qu'elle doit parcourir X km pour atteindre la mer, en combien de temps etc... Mais ça intéresse qui, le cours de la rivière qui ronge ses berges à en déraciner les arbres, à part les pêcheurs ?

21/10/2012

Une pour chaque ours

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20/10/2012

Entendues, volées, petites phrases

Porté sur les ailes des vieux démons défaillants.

La poule qui a trouvé un couteau ne sait pas s'en servir.

18/10/2012

Classiques Larousse

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Les Classiques Larousse et leurs vieux cousins Hatier ou Hachette m'ont souvent sauvé la mise, à défaut de me donner le goût de la lecture. On les trouvait facilement d'occasion, en ces temps lointains où les programmes scolaires changeaient peu, et où les bourses aux livres étaient un des grands moments de la rentrée scolaire, et ce dès la 6ème. Ils se transmettaient aussi en famille, entre frères et sœurs, entre cousins, ou entre amis. Ils étaient notre mini capital culturel commun. Le vocabulaire expliqué dans les notes en bas de page, l'examen du texte, la chronologie de l'époque, les résumés, tout était fait pour donner à l'élève paresseux les éléments de réponses aux devoirs. Pas de scolarité secondaire sans les Classiques Larousse et leurs couvertures parme. À vrai dire, ils rendaient la lecture des œuvres elles-mêmes un peu accessoire. Mais j'ai acquis avec eux un vernis culturel et quelques connaissances, en compléments des inusables Lagarde et Michard, dont j'aimais beaucoup les extraits de textes, qui convenaient parfaitement à mes maigres besoins d'érudition... Un vernis, vous dis-je ! Toute la grande littérature était (est ?) présente au catalogue. Les auteurs grecs et les auteurs latins, Ronsard et ceux des siècles suivants. À défaut de connaître les textes, on connaissait au moins les noms. Les Classiques Larousse ne sont ni les Budé ni les Garnier à couverture jaune, pas moins austères mais moins chers et plus maniables, une vulgarisation littéraire de haute tenue, pas l'érudition, et une typographie à vous user les yeux dès votre plus jeune âge... Irremplaçables Classiques Larousse. 

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