25/10/2013
Ombres (19)
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23/10/2013
Philosophie de rien
Toujours étonnée par les réactions de haine, la tortue se dit qu'elle a autre chose à faire qu'écouter les méchancetés. Elle pense : le monde m'appartient, je ne cesse de le découvrir, d'en goûter la richesse et la diversité. Pourquoi s'embêter à écouter les horreurs vomies par un esprit chagrin ? La pâle lueur rose dans le ciel annonce une journée douce et lumineuse. Il fera bon travailler dehors, se dit la tortue rassérénée.
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22/10/2013
Citation
Alberto Manguel, Le voyageur et la tour, le lecteur comme métaphore, Actes Sud, 2013
Il suffit de lire l'introduction de ce bref livre magistral pour se sentir mieux, plus intelligent, plus apte à comprendre le monde et ceux qui l'habitent. "...se concentrer sur ce qui, dans notre activité, ne change pas, sur ce qui définit radicalement la lecture, sur le vocabulaire dont nous nous servons pour tenter de comprendre, en individus conscients de nous-mêmes, cette faculté unique née de la nécessité de survivre grâce à l'imagination et à l'espoir".
p. 15
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21/10/2013
Ma rue
Les Roseaux/la Mésangère/les Troènes/La Pommeraie... Les maisons de ma rue ont des noms de villas de vacances sur la côte normande. La rivière n'est pas la mer, mais on peut rêver, non ? Mièvre poésie d'un habitat secondaire devenu permanent pour quelques uns. Les habitants sont souvent âgés. La femme du "garde-champêtre" (ce qu'il n'est pas, mais comme il se mêle de tout...) a marché avec une canne pendant quelque temps. Le gros 4/4 de monsieur B. arbore un macaron "GIC" et pourtant il marche sans canne, lui ! Mais les suisses du bout de la rue, qui ont de belles voitures, saluent leurs voisins sans sourire. La rue est calme, souvent déserte, animée (si l'on peut dire) à dates fixes par les groupes de marcheurs qui vont rejoindre le chemin du bord de l'eau, et tous les matins par quelques passants descendus du lotissement pour aller acheter leur pain, dans une louable marche de santé.
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