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09/12/2015

Un jour...

Un jour, on se dit qu'il faudra bien sortir de la léthargie, du repli sur soi, de l'ennui qui n'a pas de nom mais qui est bien réel. Oui, il faudra... Pas si difficile que ça, sans doute. Laisser la main (la tête) faire ce qu'elle a à faire, l'aider à le faire le mieux possible. Seule issue pour sortir de la déréliction. Ou, plus simplement, de la paresse. On laisse traîner les choses, on ne s'y remet pas. Il y a le nécessaire, l'incontournable. Et le reste, qu'il est si facile d'éviter. Gare à l'ankylose.

15/11/2015

Veille

La tortue, médusée, inquiète, s'est mise en mode veille. Les mots ne passent pas. Réagir, il le faut sans doute. Mais comment le pouvoir ?

08/11/2015

Dans le train

C'est un train un peu minable, et même cra-cra, dans une campagne désolée, à la lumière du jour naissant en cet automne assez doux. Et soudain, un peu lointaine, comme une apparition. Une dame d'âge mûr, blonde trop blonde, maquillée de rose tendance vieux rose, totalement vêtue de blanc. Souliers blancs, chaussettes blanches etc... Rien ne détonne dans cette blancheur immaculée, ni la veste en polaire et la légère fourrure pur synthétique. La coque du téléphone, le petit ordinateur et ses écouteurs, tout est blanc. Comment fait-elle pour préserver cette blancheur des saletés du voyage ? Heureusement, nous ne sommes plus au temps des locomotives à vapeur... Mais à l'arrivée, je passe près d'elle, et je constate que ce que j'avais cru être un blanc immaculé est un peu sale, et même un peu gris. S'en rend-elle compte ?

29/10/2015

Sartre et ma mère...

Dans les lointaines années 40 ou 50, au siècle passé, Sartre et ma mère ont eu un point commun, le "médicament qui donne du courage", comme disait une employée de ma mère, toutes les deux écrasées de soucis et de travail. La corydrane donnait du courage et soutenait les grandes entreprises. Sartre écrivait son monumental Flaubert, ma mère et Mme T. assurait la bonne marche d'une maison pleine et de monde (et l'entreprise de mon père, assez insensée...). Travail intellectuel pour l'un, tâches ménagères pour les autres, mais une seule solution pour surmonter les difficultés. Ma mère aurait été bien étonnée si on lui avait dit qu'elle se dopait. Elle et sa compagne de labeur n'avait besoin que de courage, et souvent celui-ci leur manquait... Le tube de corydrane n'était jamais loin.

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