25/04/2013
Désastre ?
Le sentiment (tout intérieur, comme tout sentiment) de désastre est permanent. Comme s'il n'y avait plus d'espoir, où que l'on se tourne. Les pépiements des oiseaux, au petit matin, à peine un chuchotis, semblent indiquer quelque chose, mais quoi ? Ce frêle fond sonore, pas même une musique, rassérène, comme un analgésique éloigne pour un moment la douleur. Chaque soir, la coupe est pleine. La planète entière ne semble avoir de goût que pour la bagarre, la mort, la guerre, la dispute. À cette échelle, pas de petite musique pour calmer les esprits. Mon histoire d'oiseaux gazouilleurs est une affaire individuelle. Eux, les oiseaux, dans les arbres voisins, moi, individu inquiet de la marche du monde, encore au lit, et d'eux à moi, ce pépiement très doux. Je ne sais pas ce que raconte ce pépiement. Mais assurément, il ne s'agit pas de guerre ou de dispute. Simplement une confiance dans la journée qui s'annonce, où eux, les oiseaux, feront ce pour quoi ils ont été créés, voler, chanter, faire leurs nids, couver leurs oeufs etc... Entendre cette leçon et relire "Pourquoi les oiseaux chantent". Pas une mauvaise idée.
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24/04/2013
Tout est à faire...
Petit miracle, grande joie... Pourtant la météo n'a rien de miraculeux. Mais pouvoir se réveiller dans la clarté d'un jour prometteur est apprécié comme un miracle. Mentalement, j'organise la journée à venir. En priorité, le travail au jardin, trop délaissé ces derniers temps. Courses indispensables. Rangements, tout aussi indispensables. Faut-il vraiment tout mettre en listes ? Je sais ce que j'ai à faire. Je sais que je ne ferai pas tout, faute de temps, de force et d'intérêt. Je vais privilégier ce qui me plaît le plus. Une liste ne ferait que souligner mes manquements, et me donnerait mauvaise conscience au terme de la journée, alors que j'aurai été si heureuse de mes choix. Nouvelle consigne : ne pas se laisser intimider par les (fausses) contraintes, et profiter des joies du jour.
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23/04/2013
Printemps
Chaque printemps est tout neuf. C'est comme si c'était la première fois. Tous les sens, émerveillés, captent la transformation rapide de la nature. Cela va si vite : la légèreté du printemps ne dure pas. S'offrir quelques heures de contemplation, pour goûter ce vert nouveau sur les arbres, ce blanc des fleurs de cerisiers, et les oiseaux affairés, le bec chargé de brindilles. Et retenir de cette contemplation que le printemps, c'est quasiment... céleste !
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21/04/2013
Forfait
Le magnifique champ de pâquerettes et de pissenlits a disparu sous la lame de la tondeuse. Des bandes régulières de résidus de tontes racontent le forfait. Mon voisin fait ce qu'il veut de son champ. Mais il n'aura pas raison des infatigables pâquerettes. Et encore moins des pissenlits.
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