27/08/2012
Le matin... (suite)
La meilleure heure du jour, celle où tôt le matin, on se remet d'aplomb après les affres de la nuit. Le soleil levant éclaire la cime des grands arbres, les merles goulus s'agitent dans le prunier et volent tous les fruits, les uns après les autres, sans laisser de traces de leur forfait. Au chaud sous ma couverture, je lis, j'écris, j'oublie que la nuit a été difficile, peuplée de soucis illusoires ou réels mais grossis par l'obscurité et le silence. Je réfléchis à ce que j'ai à faire, la vie s'organise, plus légère que ce que mon état d'esprit au réveil pouvait le laisser craindre. Faire confiance au jour nouveau. Il sera bien temps de se désoler, plus tard, après les échecs de la journée. Je laisse flotter mon esprit, à la rencontre d'idées qui m'aideront à surmonter le vague à l'âme qui toujours m'envahit après une mauvaise nuit. Dans le calme de la maison, je jouis, le mot n'est pas trop fort, de la conscience d'être à ma place, tellement chanceuse de pouvoir me consacrer à ce que j'aime.
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26/08/2012
Ombres (7)
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23/08/2012
Trouble
Trop à lire. Rien à lire. Est-ce possible ! Les livres en attente depuis des semaines sont récalcitrants, ils se dérobent tout soudain. Mes minutes, mes heures de survie s'étiolent dans ce nouveau désert inattendu. Je me force, tout de même, à poursuivre des lectures assez insipides, histoire de dire que... Oui, tous les matins, tôt, au lever du jour et même avant, et le soir, le plus longtemps possible, j'ai l'habitude de lire. Mais que faire quand nul livre n'émerge du lot, tous décevants. Ma parole, c'est ma tête qui va mal, sans aucun doute. Que faire ?
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22/08/2012
Petits mouchoirs
50 petits mouchoirs, finement brodés, usés par le temps plus que par l'usage réel, échoués dans mon armoire par je ne sais quel hasard. Dont plus personne jamais ne se servira, la première lessive les ferait tomber en lambeaux. Je les conserve malgré tout, dans le souvenir de la jeunesse de leur ancienne propriétaire, une de mes tantes, disparue voici plus de 30 ans. C'était un temps où les jeunes femmes tenaient dans leurs mains ces minuscules chiffons ornés de leurs initiales. Pour sécher discrètement une larme, pour se donner une contenance, mais certainement pas pour soigner un rhume. Chère tante aux mains délicates, dans le fragile écho d'un mode de vie disparu, où il fallait broder ces tissus si légers, fragiles, comment pouvaient-elles, elle et ses compagnes, supporter ces travaux sans fin, mais elles ne savaient pas si elles pouvaient refuser. Et d'ailleurs, quoi d'autre ?
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