10/07/2012
Autoportrait en pied chez Calder
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09/07/2012
Hiérarchie du quotidien
Nous vivons sur des systèmes personnels où hiérarchie et chronologie se croisent. Ce que je fais à 5 ou 6 heure du matin (lire ou écrire), je ne peux le faire à 11 heure. Et je préfère travailler au jardin à la fraîche. Et je juge plus important de lire ou dessiner que faire le ménage. Et j'aime avoir plusieurs fers au feu. Avoir plusieurs chantiers en cours, plus ou moins créatifs selon les cas. Avoir toujours plusieurs livres en cours de lecture. Un projet d'écriture. Un dessin à commencer. À finir. (Mais je n'ai pas de projets de voyages ou de vacances lointaines...). L'organisation de ma vie est discrète, sans éclat. Mes mains s'agitent, font, défont, façonnent, mes mains et ma tête ne font qu'un, elles ne connaissent pas l'ennui, un petit miracle d'activité au quotidien. Mes déceptions et ratages divers ne parviennent pas à m'enlever cette légère euphorie (sentiment diffus de faire ce qu'il faut, au bon moment), celle que me procure par exemple la cueillette des derniers petits pois, ou tout aussi bien la photographie ou la couture. C'est le "faire" qui fait "être". C'est une chance que d'avoir besoin de peu de moyens pour ma petite fabrique personnelle. Je peux dire, comme tout le monde, que j'aurais aimé avoir ceci ou cela... Une belle maison, ou vivre près de la mer, ou avoir réalisé dans ma vie de grandes œuvres. Mais cela n'a aucun poids réel. Le réel, c'est cette petite fabrique. Le réel, c'est cette activité mineure mais essentielle, mes 10 doigts, mon regard, et mes sens en action.
08:50 Publié dans Chronique sans faits divers | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
07/07/2012
Fourbi
Tout un fourbi de choses inutiles paressent dans mes tiroirs. Des choses qui ont jalonné mon existence : cartes de lecteur, cartes d'étudiant, talons de chéquiers, agendas, carnets de comptes, de notes de lecture, vieux courriers, clés d'appartements habités il y a très très longtemps, stylos hors d'usage, articles de journaux etc... Chacun de ces objets inutiles à un sens pour moi. Un sens qui disparaîtra avec moi, celui de mes souvenirs. Je ne me décide pas à jeter ce fourbi de vieilleries. J'ai sans doute peur de jeter mes souvenirs en même temps. Et comment vivre sans souvenirs ?
15:10 Publié dans Je range mon grenier | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
06/07/2012
Les lignes de la main
06:33 Publié dans Choses vues | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer