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09/08/2016

Les saucisses étaient bonnes...

De toute façon, tout va de mal en pis. Regardé un soir, une fois n'est pas coutume, l'émission Thalassa, consacrée au royaume de Siam. Titre alléchant. Je ne suis pourtant pas allée jusqu'au bout du "sujet" : destruction massive de lieux qui furent enchanteurs, déplacements des habitants, tout cela pour satisfaire LE touriste riche ou qui veut jouer à être riche. Le tourisme ruine la planète, les promoteurs en tout genre n'ont de cesse de bétonner, d'annexer les plages sauvages, d'établir leur domination sur tout ce qui vit (vivait !) en ces lieux du bout de monde où l'eau de la mer est toujours chaude. On se sent, malgré soi, coupables. Même si l'on n'a rien à voir avec ce tourisme de luxe. Seulement voilà : notre appartenance à l'humaine condition nous rend comme complices de ces méfaits. Mais pourquoi s'arrêteraient-ils, les promoteurs ? Le touriste en redemande, de ces destinations lointaines, lointaines mais très confortables. Ou proches, comme celui qui revenant de Vienne (Autriche) commentait ainsi son voyage :"les saucisses étaient très bonnes". Et Paul de Roux ne dit pas autre chose lorsqu'il écrit ces mots "le fauvisme ou la dernière fête", ensuite il y eut le béton, "la fête était finie" (Au jour le jour 5, p.106).

04/08/2016

Entendues, volées, petites phrases...

Pessimiste :

     "Nous entrons en vieillesse où rien ne nous attend"

Lucide :

     " Si tous les cuisiniers goûtaient leurs plats, il y aurait moins de mauvaise cuisine"

 

 

31/07/2016

Émotions

Deux rencontres majeures influèrent sur mon histoire, au tout début de ma vie d'adulte. J'avais un petit poste de radio rouge, très joli à mes yeux. Il représentait à lui seul toute ma jeune indépendance estudiantine (alors que j'étais totalement dépendante de mes parents). J'avais acheté le poste avec mes pourboires de serveuse. Il était à moi. Et un jour j'ai entendu :"Nous disons bien que l'heure de notre mort est incertaine, mais disant cela...". Je ne sais plus la suite. Quelqu'un lisait un passage de la Recherche, et je n'ai eu de cesse ensuite de me procurer les 3 volumes de la pléiade (toujours les pourboires de serveuse...). La littérature venait de rentrer dans ma vie, et celle-ci s'en est trouvée changée, totalement. La seconde rencontre eut lieu au musée de Grenoble, le vieux musée place de Verdun. Je suis, encore aujourd'hui, reconnaissante à Mme Kueny, conservatrice du musée, d'avoir organiser une exposition Paul Klee, composée d'oeuvres sur papier. Quel choc ! Mes références picturales de l'époque se limitait à Carzou, Brayer et autres petits maîtres largement représentés dans la revue un peu luxueuse que ma mère aimait acheter, quand elle le pouvait. Comment oublier mon émotion d'alors, inattendue. D'un coup, des portes se sont ouvertes, définitivement. Une révélation. Le catalogue n'était qu'une mince brochure, à peine illustré, en noir et blanc bien sûr. Je crois que des décennies plus tard, je vis encore sur le crédit qui m'a été accordé par ces deux rencontres.

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25/07/2016

Entendues, volées, petites phrases...

L'ordre est la religion des ânes

La flèche du temps ne remonte pas à sa source