28/01/2016
Entendues, volées, petites phrases...
Agir en conscience et volonté, et non simplement pour satisfaire les besoins élémentaires.
Il faut commencer sa journée avec un projet : que vais-je faire aujourd'hui ?
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25/01/2016
Quiétude ?
Après quelques jours d'absence, retrouver les gestes simples du matin. Préparer le thé, le pain à griller, sortir le beurre (ou autre denrée), allumer le poêle, regarder le soleil se lever. La légère couche de givre sur la voiture disparaît déjà. La ronde des mésanges reprend avec la lumière étincelante de ce matin encore plein d'espoirs. Mais ne pas oublier cette observation de Parrot (dans l'Inconnu du Pont Notre Dame, p. 322) :" Il soupira : il fallait charger la journée. Que lui réserverait-elle encore ?". Oui, la charge du jour arrive, au pas de course. Impossible à éviter, malgré le faux espoir généré par la quiétude du matin.
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20/01/2016
Ce que l'on veut (et peut)
On peut vouloir toujours être ailleurs. Là où (croit-on) l'herbe est plus verte, le ciel plus bleu et la vie meilleure. Ou bien on peut choisir d'aimer son petit carré personnel, dont on connaît les moindres recoins, qui n'offre rien d'extraordinaire mais une infinité de surprises, mineures sans doute. Mais celui qui sait regarder n'épuise pas le réel. Qu'il est doux d'observer le très léger frémissement qui s'amorce. Quelques minutes de lumières en plus, le mimosa en fleurs, pas loin, le rose délicat des premières fleurs de pommier du Japon, les perce-neige dans la minuscule bordure d'un voisin (un peu irascible)... La neige a fait une brève apparition, rassurante après ces semaines bien trop douces pour la saison. Pourquoi vouloir partir loin, alors que tout est là, à portée de mains et des yeux.
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17/01/2016
Retour ?
La tortue se dit que les mots ne pèsent pas lourds en ces temps difficiles. Des mots en bois, comme les chèques ? N'empêche ! Rien d'autre à sa disposition. Faire avec ces bouts de bois, les empiler proprement et même soigneusement. Puis s'asseoir au sommet de la pile, et se dire qu'on a bien travaillé malgré tout. Peut-être pour lutter contre "l'aquoibonisme", mal souterrain, vice caché. Car rien aujourd'hui qui puisse éclairer l'horizon. Mais pourquoi vouloir éclairer l'horizon dont la fonction est de disparaître dans le lointain ? Il vaut mieux éclairer sa table de travail, ses outils personnels, livres, pinceaux, crayons et tous les papiers possibles. Tout peut alors reprendre sens. Car si il n'y a jamais eu d'âge d'or de l'humanité, il y a toujours eu des gens au travail. Faire comme eux, avec obstination, concentration. La seule voie possible.
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