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27/11/2011

À chacun sa brocante

Voltaire dans son fauteuil/La justice sous le chêne de Louis XI/Jeanne d'Arc dans les flammes/Blandine traînée par les cheveux et les chevaux/Le radeau de la Méduse/Le mariage de la princesse (Grace et toutes les autres)/Le "Paris vaut bien une messe"/Et que faisait d'Artagnan la nuit ? La nuit, d'Artagnan dormait.../Pasteur et les chiens enragés/Les emprunts russes/Le Tour de France par deux enfants/Lise et Liselotte/L'écritoire de Madame de Sévigné/La Beauce, le grenier de la France/Ce culotté de Walt Disney qui nous a piqué les contes de notre enfance/Le chat, la belette, la tortue, le lièvre, le laboureur et Jean de la Fontaine/Les bons points et les images à l'école/La Marseillaise de Rude/L'impasse de la Misère devenue impasse de la Fortune/Les tambours du Bronx/Le Gulf-stream, qu'on ne voit pas/Ce que j'ai fait aucune bête ne l'aurait fait (Mermoz ?)/Les Demoiselles d'Avignon, Picasso et les picassiettes/La malédiction des pharaons/Virgile et ses moutons/Le remembrement des terres agricoles et la mort des oiseaux/La tête coupée de Louis XVI et des autres/Hannibal et ses éléphants dans les Alpes... Ah, j'oubliais : Marat, sa Charlotte et sa baignoire...

19/11/2011

Pourquoi je n'achète pas mes livres sur Internet

Je ne suis pas moderne, et j'aime les librairies (et les bibliothèques), même si je peine à trouver les livres que je veux. Les librairies ne sont jamais assez vastes à mon goût, et jamais suffisamment achalandées. Le circuit de vente des livres est tellement court qu'il ne faut pas louper le coche. Ces raisons devraient m'inciter à privilégier l'achat sur le net. Pourtant, je persiste... Par solidarité avec les libraires, que je pense indispensables à la pérennité de la lecture. Et aussi parce que j'aime l'atmosphère d'une librairie, le va et vient des vendeurs et les acheteurs (potentiels) qui déambulent, la tête penchée sur les tables de présentation, et qui ne lèvent jamais les yeux sur les gens qui les entourent. Une communauté de passionnés qui s'ignorent, des fadas, si l'on veut, mais qui ne se vit pas comme une communauté. Je me promène au milieu des livres, protégée par ces indifférents. Je furète, j'observe, je cherche. J'écoute les conversations, je vole des conseils des libraires, je lis une page, une autre. Je constate une réédition, surprenante ou bienvenue. Rien dans une librairie ne me laisse indifférente. Après quelques décennies de fréquentation, je ne comprends toujours pas très bien le classement, et surtout je ne comprends pas pourquoi la signalisation est quasi absente des rayonnages. Un jour où j'en faisais la remarque à une libraire (jeunesse, qui plus est !), celle-ci me répondit que les habitués s'y retrouvaient très bien. Ah bon, et les autres ? Ils demandent ! Mystérieuses règles d'un commerce culturel, ou coquetterie (bien inutile) d'un commerce très particulier, et qui vit à l'écart du monde ? Demander, oui, bien sûr. Mais demander quoi quand on ne sait pas bien ce que l'on cherche ? Pourtant, on cherche. Le lieu de la librairie, malgré ses défauts, est le lieu idéal pour chercher. Demain, quand nous lirons tous sur des liseuses électroniques, comment ferons nous pour trouver ? Il faudra apprendre de nouvelles techniques d'approche. Il faudra se défaire des repères anciens, et sans doute que nous y arriverons. J'ai vu assez de bouleversements technologiques pour n'en pas douter. Mais aujourd'hui, ici et maintenant, je cours les librairies, les bouquinistes et les bibliothèques, chargée de ces biens physiques que sont les livres, dont le poids ne me décourage pas. Bientôt, comme tout le monde, j'aurai moi aussi une liseuse. Comme tout le monde je téléchargerai des fichiers, chargés de mes futures lectures mais sans poids physique. Modes d'échanges nouveaux. Mais je n'aime pas que mes lectures dépendent d'une machine, qu'une panne me laisse démunie. Je n'aime pas ne voir qu'une page d'un seul livre à la fois. Trop vieille tortue pour changer complètement de mentalité. J'aime la technologie, mais je ne veux pas m'en sentir prisonnière. Je n'aime pas la débauche d'énergie nécessaire pour que ça marche. Tiraillée entre 2 pôles, consciente de mes contradictions, je persiste à acheter des livres chez les libraires et les bouquinistes, à emprunter dans les bibliothèques. Ici et maintenant. Pour demain, on verra... demain  !

16/11/2011

Ralenti

La vieille tortue ploie sous le poids de jour à venir. Elle ne peut soulever sa carapace, encore moins avancer. C'est toujours la même histoire. Mes congénères tortues le savent bien. J'enfile mes perles, mes banalités de soupirs, mes avis sans épaisseur, je retricote ce fil dont j'ai toujours peur qu'il se casse, mais, bernique, comme aurait dit Bécassine. Impossible de décoller cette carapace qui emprisonne plus quelle ne protège.

15/11/2011

Cosa mentale

L'écriture est "cosa mentale" comme le disait de la peinture Leonard de Vinci. Mais je sais aussi qu'elle est chose bien matérielle, et que privée de mes outils favoris, de mon lieu préféré, je frôle la panne sèche. Je la frôle seulement.