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03/08/2011

La vacuité...

En nettoyant ma boîte mail, je retrouve ce message d'une amie de longue date :

"La vacuité est non seulement une source de bonheur, mais c'est aussi une source de richesse, en remplaçant les contraintes et les injonctions par l'envie de faire ci ou ça. Remplacer la compulsivité par un mouvement spontané et de bon coeur."

Mon amie est philosophe par nature, ses messages sont toujours emplis de sagesse. Mais celui-là, je l'avais oublié. Le retrouver maintenant, est-ce seulement le fait du hasard ?

26/07/2011

Festivals, festiveaux ?

Précipitez vous, le spectacle est vivant, on vous le dit. Alors, croyez-le ! Les collectivités territoriales investissent et espèrent des retombées économiques importantes. Les foules déambulent dans des rues devenues pour un temps piétonnes, où les bruits des badauds remplacent celui des voitures. Courez, festivaliers de l'été, pour être encore plus nombreux, agglutinés, et surtout consommez : des boissons, des frites, des spectacles, de la culture... C'est l'injonction des vacances.

Mais fin juin, un samedi matin à 11 h, il n'y avait que 70 personnes pour visiter l'exposition du Louvre sur Rembrandt et la figure du christ, pas plus pour l'exposition voisine Le Lorrain. Des expositions parfaites, des bijoux. 70 personnes...

Où est l'erreur ?

19/07/2011

Le Découragement

Le découragement, de Joanne Anton, est un petit livre de 64 pages, aux éditions Allia, trouvé par hasard dans une de mes librairies préférées. 64 pages de méditation sur un thème austère. Les premières lignes donnent le ton : "Est-ce possible d'écrire sur le découragement, tandis que l'on se décourage du moindre mot que l'on écrit ?"...

Des références fréquentes à "Marcher" de Thomas Bernhard, lu dans l'édition Quarto (c'est précis).

"La vie sur laquelle nous avons grossièrement greffé des jours et des heures, n'a ni forme ni cohérence. Et sa seule unité est de toujours filer droit vers la mort. Notre découragement lui est lié."

Pessimisme ? Bizarrement, la lecture de ce mince ouvrage me touche, sans que j'en ressente le pessimisme, justement. Car elle renvoie à ce que nous n'osons pas dire (encore moins penser) de notre vie. Et c'est rassurant de lire dans les mots des autres quelque chose de nous, mais extérieur à nous.

17/07/2011

Fleurs (2)

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