11/08/2011
C'était une taillanderie...
Un lointain cousin a travaillé dans ce lieu, au début du XX° siècle. Il y fabriquait des outils, le martinet était actionné par l'eau du torrent voisin, grâce un petit canal de dérivation. De cette forge autour de laquelle la famille aimait se réunir, il ne reste que cette ruine, les héritiers n'ayant pas vu d'intérêt à conserver un atelier devenu inutile.
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Le voyage à Blue Gap, de Patrice Robin, chez POL
Un petit livre (par le nombre de pages), qui se lit vite, mais qui laisse une impression durable. Parallèle entre la mémoire des Navajos, transmise par le gendre du narrateur, et la mémoire perdue de la mère du narrateur. Celui-ci tente de sauver quelques miettes de la vie de sa mère, à travers des objets qui n'ont d'ailleurs plus aucune utilité dans sa vie d'homme moderne. La montre gousset retarde de 10 minutes chaque jour, il faut la remonter avec une clé minuscule, et le portefeuille est trop grand pour ses poches... Sa mère va finir ses jours dans une maison spécialisée pour vieillards séniles, alors que le gendre continue à chanter des chants de guérison et de protection, quelque part en Arizona. Une culture vivante, une culture morte, mais laquelle est laquelle ? (Pendant que j'écris ces lignes, un écureuil batifole dans la prairie devant la fenêtre, à côté d'une pie indifférente...).
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Onze années, de Sigrid Undset
Les hasards d'une bibliothèque abandonnée dans une maison de vacances me mettent dans les mains ce livre publié en France en 1941. Une élégante couverture, un papier jauni, et un monde quasiment exotique pour moi : l'auteur évoque sa propre enfance, les onze années passées en famille avec son père archéologue, la mort de celui-ci, et la Scandinavie de la fin du XIX° siècle, où les frontières sont perméables, les familles polyglottes, la mère danoise, le père norvégien, mais le roi suédois. Un monde où les enfants sont assez libres de vagabonder, où les fillettes semblent souvent victimes d'exhibitionnistes, où l'éducation peut se faire à la maison, où les références littéraires et historiques sont présentes en permanence, mais assez mystérieuses pour nous.
La petite fille découvre que malgré la mort de son père très aimé, elle peut être heureuse et "qu'il existe une frontière qu'il n'est au pouvoir de personne de déplacer entre la vie de ceux qui doivent mourir et celle qui vivront. Là-bas, dans les champs, la liberté attendait Ingvild. De tout cela elle éprouvait une joie presque douloureuse". (p.294)
NB : les livres de la romancière sont facilement accessibles sur les sites de vente d'occasion.
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10/08/2011
Fleurs (3)
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